Cameroon: SYNTESPRIC members demonstrated for better job security

Currently, teachers in the private education sector in Cameroon do not have a collective agreement signed with the government, despite SYNTESPRIC having repeatedly submitted a draft to the authorities since 1998.

"The absence of a collective agreement opens the door to all kinds of abuses," wrote EI General Secretary, Fred van Leeuwen in a letter to the Cameroonian President Paul Biya.

In his letter, van Leeuwen reminded the President that Cameroon has ratified ILO Conventions 87 and 98 on the freedom of association and collective bargaining. He also called on the authorities to start collective bargaining with SYNTESPRIC concerning the proposed collective agreement and, more generally, the improvement of the working conditions of teachers in the private education sector.

The content of EI's letter to President Biya dated 11 October is available, in French, below:

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Son Excellence Paul Biya

Président de la République du Cameroun

Bruxelles, le 11 octobre 2007

Votre Excellence,

A l'occasion de la Journée mondiale des enseignants, l'Internationale de l'Education a été informée de la mobilisation des enseignant(e)s et des personnels administratifs et d'appui orchestrée par son organisation affiliée, le Syndicat des travailleurs des établissements scolaires privés du Cameroun (SYNTESPRIC), pour manifester leur mécontentement à propos de leurs conditions de travail.

En effet, le SYNTESPRIC a déposé un projet de convention collective auprès du gouvernement depuis 1998 pour le secteur de l'enseignement privé, et ce projet est toujours en attente d'adoption.

Etant donné que le Cameroun a ratifié les Conventions N°87 et 98 de l'OIT relatives à la liberté d'association et de négociation collective, nous vous exhortons, Votre Excellence, à intervenir auprès des autorités compétentes pour qu'elles entament des négociations collectives avec le SYNTESPRIC à propos de l'adoption d'un projet de convention collective pour le secteur de l'enseignement privé, et de manière plus générale à propos de l'amélioration des conditions de travail des personnels enseignants.

L'absence de convention collective laisse la porte ouverte à tous les abus. Par ailleurs, ce n'est que lorsqu'ils touchent un salaire décent que les enseignant(e)s sont en mesure de dispenser un enseignement de qualité.

Nous vous remercions d'avance pour votre considération attentive de notre requête et vous prions d'agréer, Votre Excellence, l'expression de notre considération respectueuse.

Fred van Leeuwen

Secrétaire général

cc.

Ambassade du Cameroun à Bruxelles, Fax 02.344.57.35

CSI

[Fri, 12 Oct 2007 11:53:44 +0000] | DIGG THIS


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